« Faire des expériences dans la nature c’est renforcer son humanité. La nature, qui est une puissance incommensurable, qui nous dépasse, nous renvoie à notre vulnérabilité, à notre fragilité. Elle nous rend humble, humilité, humus, donc l’humanité. »
Cyriaque Lethuillier est guide naturaliste, créateur de l’entreprise Natterra, qui propose des services d’animations natures, d’activités d’éducation à la nature et de visites naturalistes commentées sur les falaises d’Étretat. Il propose également des diagnostics écologiques, qui me fait voyager un peu partout en France. Élu municipal en 2008 dans la commune du Cap d’Antifer, dont il est devenu maire en 2014, poste qu’il occupe encore ce jour. En 2020 naît un nouveau territoire communautaire dont fait partie sa commune, Le Havre Seine métropole. Dans ce cadre, Il est élu vice-président en charge de la biodiversité et des espaces naturels.
Est-ce que vous pouvez nous parler de l’endroit où l’on est ?
Nous nous trouvons dans la valleuse d’Antifère, un site naturel protégé par le conservatoire du littoral depuis 1994. On observe actuellement une bondrée apivore, et on entend tous ces oiseaux autour de nous. C’est un site très riche, un îlot de biodiversité, à cheval sur 2 communes, le Tilleul et la Poterie-cap-d’Antifer. Ce site a la particularité d’avoir échappé à l’urbanisation galopante. Il a pourtant été menacé à 3 reprises. Une première fois par un projet de centrale nucléaire. Une 2e fois avec un projet de port pétrolier qui s’est fait finalement à Saint-Jouin de Bruneval. Une 3e fois, avec un projet d’aliénation de tous les chemins par le propriétaire privé de l’époque qui voulait créer une résidence d’un quartier résidentiel, dans un esprit villégiature moderne. Le conservatoire du littoral l’ayant préempté, aujourd’hui, le site il est dédié à la nature et à l’accueil du public.
Vous êtes guide naturaliste, et vous passez beaucoup de temps nature. Si vous deviez partager un moment, un temps particulier de nature que vous avez vécu et qui fait sens, quel serait-il ?
De façon très personnelle, un moment nature qui m’a beaucoup imprégné, c’est celui où mon grand-père m’a mis un poussin qui venait d’éclore entre les mains. Je devais avoir 3 ans et demi, même plus jeune, mais ça m’a profondément imprégné et c’est ce qui me convainc que tout se passe quand on est tout petit. Dans mon travail de guide naturaliste, d’éducateur à la nature, la base, c’est l’animation par exemple à marée basse où on va placer entre les doigts d’un enfant un crabe. Là, il va se passer quelque chose qui va s’imprimer dans les tripes et qui va rester toute la vie.
Pourquoi c’est important que ça imprime pour toute la vie ?
Parce que quand on est tout jeune, si on n’a pas fait d’expérience de nature, même si je n’ai pas fait d’étude là-dessus, j’ai le sentiment que c’est beaucoup plus difficile de s’ouvrir, d’ouvrir sa sensibilité à la nature. Quand on n’a pas été imprégné tout jeune, il y a beaucoup plus de facilité à percevoir. La perception humaine ça se prépare quand on est tout jeune.
Et qu’est-ce que ça changerait si tout le monde, toute la population française, vivait des moments de nature, de façon régulière. Si elle était préparée dès l’enfance, à les vivre, est-ce que changerait quelque chose pour nous tous ?
Je suis convaincu que ça changerait beaucoup, beaucoup de choses. Pour comprendre tout ça, il faut relire la peur de la nature, de François Terrasson, qui nous explique précisément les raisons qui conduisent notre société humaine à détruire la nature à être dans un rapport de conflit avec la nature. C’est parce qu’on a voulu s’en extraire. Donc aujourd’hui, quand on dit qu’il faut qu’on se remette en connexion à la nature et c’est assez paradoxal par rapport à la volonté de l’humain qui cherche à s’extraire de la nature. Parce qu’il a voulu s’en extraire parce qu’il en avait peur, et il a toujours eu peur. Encore aujourd’hui, même si on est doté d’une technologie d’équipements et qu’on a supprimé un certain nombre de d’espèces qui étaient nos prédateurs, je pense aux ours, aux grands félins aux grands prédateurs qu’on avait sur nos territoires jusqu’à il y a peu de temps.Donc finalement, Terrasson a complètement raison. Aujourd’hui, même si on est très nombreux à dire qu’on aime la nature, on oublie de terminer la phrase en ajoutant, sauf quand elle m’emmerde. On est face à un rapport à la nature un peu idéalisé, mais la nature, n’est ni bonne, ni mauvaise, elle est ni gentille, ni méchante, elle est. Par contre une chose est sûre, c’est qu’elle apporte beaucoup de bien-être, beaucoup d’apaisement. Un équilibre entre ce qu’on souhaiterait qu’elle soit et puis ce qu’elle est dans la réalité, spontanée, libre, sauvage et qui nous permet de nous renvoyer à notre propre image, à notre humanité. Faire des expériences dans la nature c’est renforcer son humanité. La nature, qui est une puissance incommensurable, qui nous dépasse, nous renvoie à notre vulnérabilité, à notre fragilité. Elle nous rend humble, humilité, humus, donc l’humanité. C’est en cela que faire une balade dans la nature, que ce soit dans un site naturel comme celui d’Antifère, à la montagne, sur le bord de mer ou des falaises d’Étretat, ça nous rend plus humain. La population pourrait gagner en humanité si elle était dans un contact plus régulier avec la nature. Je ne dis pas qu’il faut aller construire sa cabane dans la nature, mais simplement de pratiquer une balade dans la nature régulière, qui permette d’être en lien, de percevoir la saisonnalité, et d’essayer de comprendre la vie des animaux, des espaces qui nous entourent. Tout ce processus contribue à renforcer notre humanité et à donner du sens à notre existence.
Alors je vais pousser un petit peu le bouchon. Tu dis des balades dans la nature régulière. Donc quelqu’un qui va faire son jogging avec ses écouteurs sur les oreilles, est-ce que ça marche, pour renforcer son humanité ?
Le casque, les écouteurs vont nous couper d’un élément de perception essentiel qu’on entend en ce moment même, c’est le paysage sonore. L’écosystème sonore est primordial pour le fonctionnement de l’écosystème naturel, mais aussi primordial pour la perception humaine. Ça communique beaucoup de choses. En tant que naturaliste, ça me communique le degré de richesse biologique du site. Et puis en tant qu’éducateur nature, ça me permet de raconter plein d’histoires. Donc faut pas se couper du paysage sonore mais il faut aussi ouvrir tous ses sens. Mais de façon plus pragmatique, avant de pouvoir ouvrir tous ces sens, il faut que les espaces de nature existent, et qu’ils soient accessibles. La plupart sont privés dans les régions très densément peuplées comme la nôtre, en Seine maritime. Les sites existent mais ils sont assaillis. Ce matin on a croisé 2 personnes seulement… mais Il faut choisir son heure finalement. Sur la valleuse d’Antifer, c’est sans doute plus de 200 000 personnes à l’année qui viennent fréquenter, c’est à peu près l’équivalent de la fréquentation du parc du Marquenterre dans les années 2000. Il faut donc des espaces de nature accessible. Un objectif, peut-être utopique, mais permettrait de remettre en contact la population avec la nature, serait d’en avoir un à moins de 10 Min de son pas de porte, du plus modeste au plus vaste, au plus grandiose. Pour permettre à un ouvrier, un salarié travailleur, d’aller décompresser le soir après le boulot. Aux parents d’aller emmener leurs enfants voir les fleurs et écouter les oiseaux, ou à un enseignant de tester l’école du dehors, d’expérimenter une Forest School. Mais pour faire tout ça, il faut des espaces naturels accessibles.
Mais qu’est-ce qu’un espace naturel ?
Je dirais qu’il y a des degrés. On pourrait peut-être utiliser la notion de naturalité ? Je vais parler en tant que maire. J’ai des collègues qui sont sur des communes où le territoire, c’est 99% d’espaces agricoles intensifs, industriels, producteurs de cultures exportatrices. Il n’y a pas d’espace de nature en dehors de quelques bosquets. Les zones d’habitation avec les haies. Ces communes là peuvent être en mesure d’avoir une parcelle de 5000 m² ou plus ou moins et d’y développer un espace où on laisse la nature s’exprimer. Ces espaces permettraient de mettre en œuvre les activités que j’ai données en exemple tout à l’heure, dans une logique de renaturation. Et après il y a tout un panel. Par exemple, la valleuse d’Antifer, même si elle est très fréquentée, offre un degré de qualité de nature exceptionnel. Même si on est encore sur le cordon ombilical de la civilisation avec le macadam, quand tu t’enfonces un peu dans les bois, c’est une parcelle avec des arbres d’une centaine d’années. Et ça, ça se fait rare, ces espaces de nature où on laisse la nature s’exprimer là : des arbres morts sur pied, gisant au sol, toutes les générations sont réunies, de la jeunesse jusqu’aux morts. Ça permet de se réhabituer à voir une nature enfouie mais qui est quand même organisée. On est face à un bazar organisé. Enfin, c’est ce qui nous semble être un bazar, mais finalement c’est beaucoup plus organisé qu’on ne on est en capacité de le percevoir. Et donc ces espaces de nature, doivent être de véritables vitrines, des espaces éducatif des espaces où les habitants du territoire proches qui vont avoir la facilité d’y accéder, qui peuvent être encouragés à y accéder. Et ils vont pouvoir développer une culture commune. Autour de ce qu’est un espace naturel. Donc plus on aura des espaces où on laisse la nature évoluer librement, plus on va faire monter l’idée et cette culture partagée d’une nature libre et sauvage.
J’ai entendu là l’idée des 5000 m² mis à disposition pour ré ensauvager. Est-ce qu’il y a d’autres idées comme ça de d’interstice qu’on pourrait investir ?
Alors quand je dis 5000 m², oui, c’était pour donner un exemple. Mais par exemple, sur le territoire de la Communauté urbaine, tu as une commune qui a 40 hectares de boisements, et qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? Un club nature s’est créé, une forêt School s’est mise en œuvre, de l’éducation Nature et des écoles qui viennent sur le terrain. Du coup tu as une population qui est hyper sensible à ce qui se passe dans le boisement, c’est leur environnement proche. Il y a eu une coupe dernièrement, qui a provoqué une réaction très forte de la part des habitants qui se sont opposés à la manière dont s’était entretenu. Voilà l’exemple d’une progression vers cet objectif de de prise en compte de la nature dans la perception humaine jusqu’au niveau des citoyens qui, du coup, s’engagent sans être élus. Eux-mêmes vont s’engager à prendre la parole sur les choix, les orientations de gestion qui sont faits dans l’aménagement du territoire. A l’échelle d’une communauté urbaine, ce qui peut être fait, c’est d’accompagner les maires, qui sont les pivots, chef d’orchestre sur leur petites entités, pour améliorer l’environnement du quotidien de leurs habitants. Et aujourd’hui, qu’est-ce qui reste au maire en termes de d’action, de pouvoir, d’action, c’est d’agir sur la nature. C’est de redonner une place à la nature dans le quotidien de leurs habitants. Donc de 5000 m² jusqu’à plusieurs centaines, voire milliers d’hectares, y a pas de limite, j’ai envie de dire.
Mais même un tout petit espace, ça marche ?
Oui. Dans une moindre mesure. Il faut s’attacher à avoir des espaces de nature où il se passe quelque chose en termes de fonctionnalités. Plus l’espace est grand Prix, plus tu vas avoir des espèces qui vont être elle-même des passeurs de nature,
Sauf dans un jardin à la française ?
Alors il a quand même sa place parce qu’il apporte un contraste. Comme l’humain ne perçoit que par contraste, c’est pas complètement idiot d’avoir dans son jardin une zone où on est au cordeau.
Un peu pour se rappeler que la nature, on veut la la maîtriser pendant un temps et mais que là, aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse, c’est plutôt un petit coin de nature qu’on laisse en libre évolution et c’est pas encore la totalité de l’espace. mais le jardin à la française. Sur Etretat, on a un jardin qui s’appelle les jardins d’Étretat, avec Alexandre Grivko, qui est spécialiste d’un taupiaire, un art de la sculpture du vivant. Ce n’est pas la nature que j’aime, mais elle te permet de percevoir une différence, un contraste énorme entre la nature spontanée qui non domestiquée, sauvage de la falaise et cette nature complètement sous le joug de l’homme. Ce qu’il faut c’est que ce soit pas partout, il y a un équilibre à trouver.
Pour creuser la question des espaces, il y a un petit pays, la Slovénie qui fait à peu près la surface de la Normandie, en plus montagneux. Sur cette surface, 900 ours bruns. Imaginez si on avait 900 ours bruns en Normandie. Mais ils ont un autre rapport à la nature que le nôtre parce qu’ils sont habitués. C’est vraiment une histoire d’habitude de culture et la culture, ça se développe. Un autre exemple, le grand Sylvain, un papillon formidable et gigantesque dont la chenille se nourrit des feuilles de tremble. Il a disparu ici parce que les boisements se sont réduits comme de peau, de chagrin, il en reste là où la charrue n’a pas pu aller. Une espèce comme ce grand papillon nécessite, pour sa survie, pour lui permettre de d’exister une surface minimale de 3000 hectares de boisement. C’est pas un ours, c’est pas un Lynx, c’est un papillon. C’est pour te dire que des espaces de nature et il en faut de toutes les tailles, il en faut aussi des importants, surtout des espaces boisés, parce que certaines espèces ne pourront pas être pérennisé dans le temps si on n’a pas les surfaces suffisantes pour permettre le fonctionnement de tout leur cycle biologique.Et.Partager.Pourriez-vous partager vos sources d’inspiration ?
Le premier qui vient à l’esprit, c’est Robert Hainard. Je pense que c’est la réflexion la plus approfondie, la plus aboutie autour de la nature, sur le rapport de l’homme à la nature. Sur cette idée que la beauté qui nous entoure, la beauté de la nature qui entoure donne du sens à notre existence. Aujourd’hui beaucoup de gens sont en dépression, qui sont malades de la société de consommation. Si on leur ouvrait un peu les yeux sur la beauté qui les entoure, ça donnerait peut-être un petit peu de sens à leur vie. En tout cas, moi, ça donne du sens à ma vie. C’est pour ça que je le partage en tant que guide nature.
J’ai parlé de François Terrasson, c’est marrant parce que Robert Hainard pense qu’il faut qu’on vive avec la technologie qui nous a donné un confort de vie et qu’on laisse des espaces préservés. Et Terrasson pense qu’il faut qu’on soit en équilibre avec la nature partout, parce que faire des zonages, ça nous conduit à créer la zone partout. Entre ces 2 pensées, on a un équilibre.
Dans les penseurs “vivants”, il y a “écologiquement correct”, écrit par Jean-Claude Génot, dans la lignée Hainardienne, Terrassonienne. Ces auteurs là John Muir, Thoreau, Rousseau, Baptistes Morizot, Aldo Léopold, Rachel Carson… forment une pensée du rapport de l’homme à la nature qui est très clairvoyante, aboutie. On est fait de notre environnement mais notre environnement est fait de notre culture donc ça va de pair.
Aldo Leopold : seules les actions qui ne portent pas atteinte au biote sont défendables.
Et y en a un qui est pas mal, il est pas naturaliste, mais j’ai lu un petit bouquin, un genre de bréviaire anti tourisme, un truc comme ça. Et et lui, Rodolphe Christin il a une approche de notre rapport au site naturel qui est intéressant aussi, il est très critique. Je le je le mettrai pas dans les penseurs de la nature mais il a il a une vision qui est intéressant.
Bernard Boisson qui est vivant, un photographe qui n’est pas naturaliste. Et il a écrit, Forêt Primordiale, et nature Primordiale, 2 petits bouquins dans lesquels il dresse la liste de toutes les émotions, tous les sentiments que tu peux vivre au cœur de la nature. C’est un précurseur de l’éco psychologie. C’est même, je pense, la référence au niveau national, qui est complètement occultée. Inconnu dans le système de médiatisation d’aujourd’hui et qui passe sous les radars. Et pourtant il a une pensée d’une très grande profondeur.
Les angles morts, est-ce qu’il y aurait des trucs qui faudrait qu’on explore, qui nous qui manquent ?
Dans l’aménagement du territoire, ce qui n’est pas pris en compte, c’est par exemple le paysage sonore.Le paysage sonore, c’est une clé d’entrée à la sensibilisation à la nature qui est qui est trop mis de côté.Alors là on a un référent, je vais te rajouter un un type qui est pas naturaliste non plus, mais qui est bio acousticien, Il a écrit le grand orchestre de la nature. Il évoque 50 années de carrière de bioacoustique, durant lesquelles il a enregistré la quasi-totalité des écosystèmes sonores de la planète, il a pu fréquenter la banquise, la forêt tropicale, le feulement du Jaguar…Et après 50 ans, il a constaté que la moitié de ces archives sonores n’existaient plus dans la réalité. Ça, c’est une autre façon de sensibiliser à la nature et je pense qu’en termes d’aménagement du territoire, on a tout intérêt à s’intéresser à ce à ce pont de la perception humaine parce que il est essentiel. Tu peux créer des espaces de nature, si tu as l’autoroute, le RER et le bruissement de la ville derrière ça va pas avoir le même degré de sensibilisation, de bienfaits, pour l’individu et pour la société. C’est utile d’avoir des espaces naturels au cœur de la ville, mais il faut quand même avoir aussi des espaces qui nous renvoie à ce que la nature était avant qu’on investisse de partout.
Un autre angle mort est celui des sentiments et de l’émotion. Parce que tout ça se rattache à notre perception qui nous procure des sentiments et ces émotions. On évoque les émotions quand on est en maternelle. Et puis on y revient pas. Je pense qu’on devrait tout au long de notre cursus ce scolaire, avoir un rappel sur les émotions que je procure la nature. Travailler sur ce rapport émotionnel suscite le désir. En fait, l’objectif c’est que l’on ait des citoyens dont le moteur est l’intérêt qu’il porte à la nature. Qu’ils passent à l’action parce qu’on sait que s’il n’y a pas de désir, il n’y a pas d’action. Et tout ça passe par l’émotion et les émotions, les sentiments. Je crois que dans le mot émotion, tu as motion, c’est de la mise en mouvement. Je pense qu’il faut dans l’expérience de nature pour les plus jeunes, mais aussi ça marche pour les personnes adultes non initiées, les mettre en situations de confort, notamment la première expérience de nature. Il faut que ce soit du positif, qu’il reparte avec un sentiment positif. Nous, on a cette chance de vivre sur une période où une technologie, qui permet de vivre dans un confort que nos grands-parents n’auraient pas imaginé. Et finalement après ça le luxe, le véritable luxe, c’est d’avoir les plus grandes étendues de nature. Pour l’étude et là contemplation, pour la science et pour la poésie et l’équilibre, on le trouve aussi là-dedans. Si on est dans une approche trop poétique, on peut devenir une brute. Il faut que le poète, ait aussi la rigueur du scientifique et l’équilibre est tenu. Mais le scientifique, si il a pas la sensibilité du poète peut aussi devenir une brute. Les 2 approches doivent tenir en équilibre.

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